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suivant les informations que j'ai prises, était le seul prix que pouvaient valoir lesdites maisons dépéries par le laps dû temps, je reconnais donc que l'estimation portée dans le contrat du mariage de ma fille a été beaucoup trop' forcée, et mon in­tention n'ayant jamais été qu'elle fût lésée, en con­séquence je veux et entends que si ma fille est tenue de rapporter à ma succession la dot que je lui ai donnée, elle ne puisse être tenue dé rapporter à ma succession de sa dot que les 10,000 livres d'ar­gent comptant par elle reçues et 8,000 livres seu­lement au lieu de 20 pour les maisons par elle également reçues pour compléter les 3o,ooo livres de sa dot, ce qui, sur ces objets, réduira son rapport à 18,000 livres au lieu de 3o,ooo livres.
Je veux que la part et portion qui reviendra à mon fils dans le legs universel que je viens de faire soit bien et dûment substituée comme je la substitue à ses enfants nés et à naître en légitime mariage et, à défaut d'enfants, à Mm- la vicom­tesse de Belzunce, si elle est alors vivante, sinon à ses enfants. A l'effet de quoi je veux-que la portion qui appartiendra à mon fils dans le mobilier de ma succession soit converti en immobilier pour